Connaissez-vous Claude-Florimond, comte de Mercy-Argenteau (1727-1794), diplomate autrichien proche de Marie-Antoinette (1755 – 1793) ? Négociateur du mariage avec le Dauphin, futur Louis XVI, l’ambassadeur fut le confident de la souveraine. Un statut qui lui valut d’être un témoin direct de la vie de cour et de ses péripéties.
Nommé ambassadeur du Saint-Empire à Paris en 1766, le comte de Mercy-Argenteau s’installe à partir de 1778 dans un hôtel particulier sur les Grands boulevards auquel il donne son nom. Inscrit aux Monuments historiques, ce bâtiment du XVIIIe siècle accueille aujourd’hui le deuxième site parisien de L’École des Arts Joailliers. Quel meilleur lieu pour découvrir l’extraordinaire destinée de ce diplomate étroitement liée à celle de Marie-Antoinette ?
Même s’il rend compte à l’impératrice Marie-Thérèse du quotidien de sa fille, le comte de Mercy-Argenteau se considère pour elle comme un mentor. Il l’initie ainsi à la musique dont il raffole. Lorsque la réputation de Marie-Antoinette est compromise, l’ambassadeur est aux premières loges. C’est le cas avec l’affaire dite du collier de la reine, l’une des plus incroyables escroqueries de l’Histoire. En 1791, quand la souveraine est emprisonnée, elle se tourne vers le fidèle diplomate pour lui confier sa cassette de diamants.
Rendez-vous le 26 octobre à 19h30 à L’École des Arts Joailliers, à Paris, dans l’hôtel de Mercy-Argenteau, où vécut le diplomate, pour découvrir le parcours de ce témoin privilégié de l’Ancien Régime.
Ce premier rendez-vous dans cet hôtel particulier chargé d’histoire lance une série exceptionnelle de conférences.
Conférence en présentiel :
19h30 - 20h : Cocktail
20h - 21h : Conférence
@L’École des Arts Joailliers – Hôtel de Mercy-Argenteau, 16 bis, Boulevard Montmartre, 75009 Paris
Intervenants :
Avec Paul Paradis, historien de l'art, spécialiste des arts décoratifs et professeur à L'École des Arts Joailliers
&
Léonard Pouy, historien de l'art et enseignant-chercheur à L'École des Arts Joailliers
Photo : Portrait de Marie-Antoinette, attribué à Martin van Meytens, vers 1787-1788, Palais Schönbrunn, Vienne, Autriche