Bourses de Master 2022 - Interview Lauréate Léa Moner

lea moner Master’s Scholarships laureates 2022

Interview Laureate - Léa Moner

L’Égypte antique, source d’inspiration de la joaillerie dans les années 1920
– Master recherche en art contemporain à l’Université Toulouse II Jean-Jaurès, sous la direction de Monsieur Nicolas Meynen.

lea moner masters scholarship laureates 2022

Quel a été votre parcours avant de vous lancer dans un Master recherche ?

 

Léa Moner

Après une année préparatoire en classe CPGE à Toulouse, j’ai poursuivi mon cursus histoire de l’art et archéologie à l’université de Toulouse. En troisième année je me suis spécialisée en licence marché de l’art et parallèlement j’ai intégré la licence de droit afin de prétendre au concours de commissaire-priseur. Souhaitant poursuivre mes études en histoire de l’art, le Master recherche en art contemporain était la suite logique de mon parcours.

Comment avez-vous choisi ce sujet ?

Léa Moner

Le point de départ de ce mémoire était mon intérêt grandissant pour la joaillerie. Passionnée par la période Art Déco, j’ai donc souhaité m’intéresser à la production joaillière de cette période. Après de nombreuses discussions avec Nicolas Meynen, mon directeur de recherche et Léonard Pouy, professeur à L’école des Arts joailliers de Paris, il était convenu de traiter les influences exotiques coloniales dans la joaillerie Art Déco. Finalement, l’étendue et la complexité du sujet m’a amenée à recentrer mes recherches sur l’inspiration qu’a pu avoir l’antiquité égyptienne dans le domaine de la création joaillière dans les années 1920.

Quel en est l’intérêt, l’originalité ?

Léa Moner

Il existe à l’heure actuelle peu de travaux universitaires dédiés aux sources d’inspiration dans la joaillerie. Étudier l’Égypte antique comme source d’inspiration de la joaillerie des années 1920 est en ce sens original. Mon ambition première est donc de mettre en lumière la manière dont le phénomène permanent de l’égyptomanie réinvente l’Égypte antique dans les années 1920 notamment avec la découverte de la tombe de Toutankhamon.

Expliquez-nous votre goût pour le bijou, la joaillerie.

Léa Moner

Mon goût pour la joaillerie est apparu que très tardivement, durant mon parcours universitaire en histoire de l’art : ce n’est qu’en troisième année de licence marché de l’art que j’ai pu, à l’occasion d’un cours sur les arts décoratifs, me familiariser avec ce domaine peu étudié à l’université. Plus particulièrement, mon gout pour la joaillerie s’est développé à travers la production de Suzanne Belperron.

Comment allez-vous utiliser la bourse de Master qui vient de vous être accordée ?

Léa Moner

Je suis reconnaissante envers L’École des Arts Joailliers de m’avoir accordé cette bourse de Master. Étudiante et résidant à Toulouse, cette bourse me permettra de financer mes nombreux déplacements à Paris nécessaires à l’avancée de mes recherches. En effet, déjà lors de ma première année de Master, je me suis rendue à plusieurs reprises afin de consulter les précieux fonds documentaires de la bibliothèque de l’INHA ainsi que de la bibliothèque de l’École des Arts joailliers dont je remercie encore le personnel pour leur accueil.

Connaissiez-vous L’École des Arts Joailliers avant de candidater à cette bourse ?

Léa Moner

J’ai eu pour la première fois connaissance de L’École des Arts Joailliers l’année dernière lors d’un premier appel à la candidature pour les bourses. C’est mon directeur de recherche, Monsieur Meynen qui m’a mis en contact avec l’école et notamment Guillaume Glorieux, Directeur de l’Enseignement et de la Recherche de L’École des Arts Joailliers. Néanmoins, déjà lors de ma première année de Master j’ai eu l’occasion à plusieurs reprises de me rendre à l’École afin de consulter les ouvrages de la bibliothèque.