Exposition "Objets précieux Art Déco" (Paris)

L’École des Arts Joailliers présente pour la première fois en France, du 4 au 25 avril 2018, une sélection d’objets d’art  provenant d’une collection exceptionnelle du Prince Sadruddin Aga Khan.
Les boîtes précieuses qui composent cette collection ont été offertes à son épouse la Princesse Catherine Aleya Beriketti,  et représentent de véritables chefs d’oeuvre d’inventivité, de créativité, de fantaisie et de prouesse technique. Ces objets précieux, dont la virtuosité artisanale est aussi importante que leur fonction, ont été spécialement conçus pour les premières femmes «libres» des années 20 : celles qui fument, sortent, se maquillent en public et regardent l’heure... Étuis à cigarettes, nécessaires, poudriers et autres objets précieux en or enrichis de pierres ornementales ou de pierres précieuses, ornés de nacre, de laque ou d’émail translucide, parfois rehaussés de miniatures d’inspiration asiatique ou occidentale, ont été présentés pour la première fois à New York au Cooper Hewitt Museum à l’occasion de l’exposition «The Jazz Age: American Style in the 1920s».

Dragons chinois, oiseaux persans, fleurs de pruniers japonais, panoramas lacustres ou paysages de montagne, les plus petits objets peuvent contenir des mondes entiers. Les quelque cinquante boîtes d’époque Art Déco qu’expose L’École des Arts Joailliers l’illustrent avec magnificence.

Vanity cases, poudriers et boîtes à cigarettes sont le support de décors raffinés, qui se déploient sur d’infimes surfaces. À les regarder, ces accessoires féminins sont de véritables chefs-d’oeuvre d’invention, de fantaisie et de technique. D’or ou de platine, ils s’enrichissent de pierres précieuses et de pierres fines, se couvrent de nacre, d’émail ou de laque. Les formes qu’ils adoptent sont tout aussi variées, du rectangle au cylindre en passant par des volumes originaux et plus inattendus. Trésors d’ingéniosité, ils abritent un univers secret et intime, qui se dévoile par  étapes, comme autant de moments privilégiés : ouverture de la boîte, des compartiments ensuite et découverte enfin des menus objets de toilette, miroir, peigne, rouge à lèvres ou encore poudrier miniature. « Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel », écrivait Henry Miller.

Les objets exposés au sein de L’École des Arts Joailliers proviennent tous de la collection du prince Sadruddin Aga Khan, qui a rassemblé à la fin du XXe siècle plus d’une centaine de boîtes créées pour la plupart par les plus grands joailliers parisiens dans les années 1920 et 1930, en pleine effervescence Art Déco. Elles conjuguent ainsi décors orientaux et savoir-faire français. Homme de culture et de goût, dont la vie et la carrière se sont écrites entre l’Orient et l’Occident, le prince Sadruddin Aga Khan savait l’importance du dialogue entre les cultures.

Invitation au voyage, promesse de bonheur, l’exposition rend hommage au goût du prince Sadruddin Aga Khan autant qu’à la créativité et au savoir-faire des Maisons de joaillerie parisiennes.

Cette exposition a été présentée à L’École de Paris au printemps 2018, à Dubaï au printemps 2019 et à Hong-Kong à l’automne 2019. Elle a réuni une sélection d’objets d’art provenant d’une collection exceptionnelle du Prince Sadruddin Aga Khan.
Ces objets précieux, dont la virtuosité artisanale est aussi importante que leur fonction, ont été spécialement conçus pour les premières femmes « libres » des années 20 : celles qui fument, sortent, se maquillent en public et regardent l’heure...
Étuis à cigarettes, nécessaires, poudriers et autres objets précieux en or enrichis de pierres ornementales ou de pierres précieuses, ornés de nacre, de laque ou d’émail translucide, parfois rehaussés de miniatures d'inspiration asiatique ou occidentale.

Le catalogue de cette exposition est disponible en anglais et en français.
Éditeur : L’École des Arts Joailliers
Prix : 10 euros

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