Répertoire des bijoutiers de théâtre et d'imitation à Paris, au XIXe siècle

Ce répertoire regroupe l’ensemble des artisans qui concourent, à Paris, au XIXe siècle, à la réalisation des bijoux portés par les artistes de la scène.

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Répertoire des bijouteries de théâtre et d'imitation à Paris, au XIXe siècle

Au XIXe siècle, comme à l’époque de Molière, trouver les bijoux de scène incombe en grande partie aux artistes, qui se les procurent chez les bijoutiers d’imitation, tant chez ceux qui se revendiquent comme fournisseurs des théâtres que chez les autres. Il n’existe pas de pur bijoutier de théâtre. Les maisons spécialisées dans la bijouterie de théâtre, telle la maison Granger ou la maison Hirch, conjuguent toujours deux spécialités, selon deux combinaisons possibles : la bijouterie et l’armurerie de théâtre, ou la bijouterie de théâtre et l’orfèvrerie d’église. En revanche, la bijouterie de théâtre forme bien une catégorie spécifique de la bijouterie d’imitation et constitue un art à part entière.

La production de la bijouterie d’imitation et de théâtre connaît une forte croissance durant tout le siècle. Les maisons parisiennes en assurent l’essentiel. Ce répertoire regroupe donc l’ensemble des professionnels qui concourent, à Paris, au XIXe siècle, à la réalisation des bijoux portés par les artistes de la scène. Il s’attache à montrer le panorama le plus large possible des spécialités de bijouterie portée sur scène : strass, fausses perles, fausses pierres (tant l’imitation des diamants que des pierres de couleur, tout particulièrement les émeraudes, le corail, les turquoises et la malachite), faux camées, émaux, bijouterie en doré, en doublé, en argent, en acier, etc. Sont exclues les spécialités spécifiques à l’ornement du costume textile, tels que paillons et paillettes, ou passementerie dorée.

Ce répertoire propose une série de notices biographiques avec, quand cela est possible, les dates de naissance et de décès des fabricants, leurs spécialités, leurs adresses et l’évolution de leur activité.

En ce qui concerne le strass et les pierreries d’imitation, nous avons conservé le terme de lapidaire, employé couramment à l’époque, bien qu’il soit impropre et désigne en réalité des techniques de verrier et de cristallier.

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Photo : Plaque d’ordre en étoile, décoration de théâtre portée par Hortense Schneider dans le rôle-titre de La Grande-Duchesse de Gérolstein, bijoutier Joseph Hirsch, Paris, 1867. Laiton argenté, strass blanc. H. 8,5cm; L. 10cm. Compiègne, musée national du palais de Compiègne, inv. C.69.029. Claudette Joannis © Réunion des musées nationaux. Photo © RMN / René-Gabriel Ojéda.