Exposition passée

Exposition "Vestigia Naturae by Harumi Klossowska de Rola" (Tokyo)

Tokyo, Japan 23.02.2019 — 08.08.2019
Vestigia Naturae - Papilio Machaon - ©Benoît Peverelli.jpg

L'École des Arts Joailliers

1-7-15, Kita-Aoyama, Minato-ku, Tokyo
606-8271 Tokyo

Du 23 février 2019 au 8 mars 2019.

Exposition "Vestigia Naturae by Harumi Klossowska de Rola"

Après l’exposition « Retour d’expédition » présentée à Paris en 2017, L’École des Arts Joailliers est fière de mettre en avant pour la seconde fois le travail de Harumi Klossowska de Rola. Vestigia Naturae propose des pièces de joaillerie, des objets et du mobilier issus d’un monde imaginaire, entre l’Europe et le Japon, à la croisée des cultures et des continents. Le public est invité à découvrir des créatures en bois et en or, vivant dans un royaume poétique peuplé de crocodiles et de

lions, de lucioles et de papillons, de singes et de serpents. L’art est la porte par laquelle Harumi explore ce royaume et lui insuffle un récit. L’artiste associe les matériaux avec un talent unique : l’or, l’ébène, le bois de myrte, la corne de vache, les opales de feu, les diamants, les saphirs, les grenats, les améthystes, les péridots et les citrines. Dans son désir de dépeindre le monde dans sa totalité, Harumi mêle nature sauvage et délicate, êtres mystérieux et familiers, créatures minuscules et immenses, animaux immobiles et en mouvement.

Le public est invité à découvrir des créatures en bois et en or, vivant dans un royaume poétique peuplé de crocodiles et de lions, de lucioles et de papillons, de singes et de serpents. L’art est la porte par laquelle Harumi explore ce royaume et lui insuffle un récit. L’artiste associe les matériaux avec un talent unique : l’or, l’ébène, le bois de myrte, la corne de vache, les opales de feu, les diamants, les saphirs, les grenats, les améthystes, les péridots et les citrines. Dans son désir de dépeindre le monde dans sa totalité, Harumi mêle nature sauvage et délicate, êtres mystérieux et familiers, créatures minuscules et immenses, animaux immobiles et en mouvement.

« Curiosité » est le terme qui paraît le plus approprié pour évoquer la lignée culturelle et artistique dans laquelle s'inscrit le travail de Harumi, ainsi que sa façon très personnelle d’associer les sens et l’esprit, à l’image du principe sur lequel reposaient les cabinets de curiosités de la Renaissance. Ces derniers, également connus sous le nom de « Wunderkammer » ont grandement contribué à façonner la culture européenne à compter du XVIe siècle et ont permis l’émergence d’un humanisme éclatant. À leur manière, ces cabinets de curiosité offraient une raison de parcourir le monde, de le cartographier, de le connaître avec assurance, tandis qu’il se dessinait progressivement à travers des mythes inquiétants et des mystères. Comment ne pas positionner les œuvres de Harumi dans ce contexte, qui est bien plus excitant et plus légitime qu’un simple inventaire de fleurs et d’animaux ? Harumi suit les traces de ces esprits curieux des XVIe et XVIIe siècles, collectionnant les objets comme ils épinglaient les papillons ou inventoriaient les coquillages dans leurs cabinets, les nommant, les décrivant et ainsi recomposant la vaste saga du Monde, tout autant dans sa géographie détaillée que dans sa chronologie étourdissante.