[Vidéo] Mercy-Argenteau, dans l’ombre de Marie-Antoinette

Connaissez-vous Claude-Florimond, comte de Mercy-Argenteau (1727-1794), diplomate autrichien proche de Marie-Antoinette (1755 – 1793) ? Négociateur du mariage avec le futur Louis XVI, l’ambassadeur fut le confident de la souveraine. Un statut qui lui valut d’être un témoin direct de la vie de cour et de ses péripéties.

Mercy-Argenteau, dans l’ombre de Marie-Antoinette

Nommé ambassadeur du Saint-Empire à Paris en 1766, le comte de Mercy-Argenteau s’installe dans un hôtel particulier sur les Grands boulevards auquel il donne son nom. Inscrit aux Monuments historiques, ce bâtiment du XVIIIe siècle accueille aujourd’hui le deuxième campus parisien de L’École des Arts Joailliers. Quel meilleur lieu pour découvrir l’extraordinaire destinée de ce diplomate étroitement liée à celle de Marie-Antoinette ?

Même s’il rend compte à l’impératrice Marie-Thérèse du quotidien de sa fille, le comte de Mercy-Argenteau se considère pour elle comme un mentor. Il l’initie ainsi à la musique dont il raffole. Lorsque la réputation de Marie-Antoinette est compromise, l’ambassadeur est aux premières loges. C’est le cas avec l’affaire dite du collier de la reine, l’une des plus incroyables escroqueries de l’Histoire. En 1791, quand la souveraine est emprisonnée, elle se tourne vers le fidèle diplomate pour lui confier sa cassette de diamants.

Avec Paul Paradis, historien de l'art, spécialiste des arts décoratifs et professeur à L'École des Arts Joailliers & Léonard Pouy, historien de l'art et Responsable Contenus et Transmission à L'École des Arts Joailliers.